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Nouvelle déclaration orale à l'ONU pour la libération du pasteur Andrew Brunson

Déclaration pour le pasteur Brunson

Par ECLJ1536716520000
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39e session du Conseil des droits de l'homme, Point 3, Dialogue interactif groupé avec le Groupe de travail des disparitions forcées et le Groupe de travail sur la détention arbitraire.

12 septembre 2018

L’ECLJ souhaite attirer l’attention du Conseil sur le sort du pasteur Andrew Craig Brunson, un citoyen américain innocent, injustement détenu en Turquie depuis près de deux ans.

Le pasteur Andrew a promu pacifiquement ses croyances religieuses au service de la population turque pendant plus de deux décennies avant d’être arrêté et emprisonné pour des motifs ridicules et sans fondement. Le procès en cours du pasteur Brunson en Turquie a débuté le 16 avril 2018. Il est évident qu'il s'agit d'un "procès de Moscou" comme l'indiquent les multiples demandes du président Erdoğan d'échanger le pasteur Brunson contre Fethullah Gülen, le pasteur Brunson est sans aucun doute un prisonnier politique, une monnaie d'échange pour la Turquie. En outre, bien que la Turquie s'évertue régulièrement à prétendre que la libération du pasteur Brunson doit passer par les tribunaux, son propre décret n°694 contredit cela. Il dispose que, à la demande du ministre des affaires étrangères avec la recommandation du ministre de la justice et l'approbation du président, un détenu peut être renvoyé dans son pays d'origine.

Comme l'a déclaré le pasteur Andrew lui-même: «Je suis devenu une monnaie d'échange politique - un otage à utiliser contre les États-Unis dans les négociations. Soyons clairs, je ne suis pas en prison pour quelque chose que j'ai fait de mal, mais à cause de qui je suis - un pasteur chrétien.»

En détenant et en emprisonnant le pasteur Brunson en raison de son expression religieuse, de son association pacifique et de ses rassemblements de croyants, la Turquie viole non seulement ses obligations en vertu de la Charte des Nations unies, mais aussi ses propres droits fondamentaux : la liberté de religion et de croyance, liberté d'expression et la liberté de réunion pacifique et d'association. Par conséquent, ces violations ne concernent pas seulement la Turquie, mais tous les États membres et toutes les agences de l'ONU. La Turquie ont violé toutes ces libertés en arrêtant et en maintenant un pasteur innocent en prison depuis près de deux ans sur la base de témoignages secrets ou par simple par ouï-dire.

L'ECLJ, et près de 600.000 personnes dans le monde qui ont signé une pétition en faveur de la libération du pasteur Andrew, demandent respectueusement au Conseil de rappeler à la Turquie son autorité en vertu du décret n° 694, ainsi que ses obligations de faire tous les efforts pour assurer la libération du pasteur Andrew et son retour en toute sécurité aux États-Unis.

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