Mise à jour : le 12 octobre 2018, le Pasteur Brunson fut libéré et a pu regagner les États-Unis. Merci à vous pour votre soutien !
Pendant plus de 23 ans, Andrew Brunson a vécu paisiblement en Turquie avec sa femme et ses trois enfants dont deux sont nés dans ce pays. Tous les trois ont été scolarisés dans des écoles turques. Durant ces longues années en Turquie, Andrew Brunson était pasteur de l’église de la Résurrection dans la ville d’Izmir.
Le 7 octobre 2016, on l’informa qu’il faisait l’objet d’un ordre d’expulsion car il avait été estimé être devenu une menace pour la sécurité nationale. Le même jour, il fut placé en détention et n’obtint le droit de voir son avocat qu’à partir du 9 décembre 2016, jour où il fut transféré au milieu de la nuit dans une prison sous haute surveillance à Izmir. Depuis, il est détenu comme simple suspect du crime d’appartenance à une organisation terroriste armée. Son avocat n’a jamais pu accéder au dossier, ni à aucun élément de preuve car le dossier a été mis sous scellé. La procédure est bloquée au stade de l’instruction. Le Pasteur Brunson reste ainsi détenu arbitrairement, sans même avoir été inculpé et sans pouvoir se défendre.
C’est pourquoi il a demandé à l’ACLJ et à l’ECLJ de le défendre auprès des instances internationales.
La situation emblématique du Pasteur Brunson a suscité une attention soutenue à travers le monde, notamment parce que le Président Erdoğan veut en faire une monnaie d’échange. Il a en effet proposé sa libération contre la remise de Fethullah Gülen, un leader de l’opposition turque réfugié aux États-Unis.
Pour soutenir ce pasteur et notre action, vous pouvez signer la pétition pour sa libération. Elle a été initiée par l’ACLJ et a déjà récolté près d’un demi-million de signatures. Joignez-y la vôtre !
Avec votre aide, nous pourrons intensifier la pression internationale sur le gouvernement turc, pour qu’il libère Andrew Brunson.
L’ECLJ agit aussi au Conseil de l’Europe, dont la Turquie est membre. L’ECLJ a ainsi adressé un mémoire détaillé à chaque mission diplomatique auprès du Conseil de l'Europe et a saisi de nombreux députés européens qui ont signé une déclaration écrite à la suite de laquelle une question écrite fut posée au Comité des ministres. La Turquie doit donc à présent s'expliquer devant les ambassadeurs représentant les 46 autres États membres. Le Comité des ministres devra ensuite adopter une réponse écrite.
Aux États Unis, l’ACLJ a également été auditionné au Congrès américain, après lui avoir remis un mémoire écrit.
(Le décompte des signatures de cette pétition se cumule avec celle sur le site de l'ACLJ).