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Traductions juridiques de l'antispécisme: quel état des lieux en occident ?

Traduction juridique de l'antispécisme

Par ECLJ1622808066687
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Si l’on s’en tient à la définition qu’en donne l’Encyclopedia Universalis, l’antispécisme désigne le refus du spécisme, vu comme « toute discrimination fondée sur des critères d’appartenance à une espèce biologique donnée[1] ».

Popularisé par le philosophe Peter Singer dans son ouvrage La Libération Animale, paru en 1975, ce courant de pensée prend racine dans la réflexion des années 1960-1970 initiée par le « Groupe d’Oxford » (dit aussi « Végétariens d’Oxford[2] ») et par ses principales figures que sont Peter Singer et Richard D. Ryder. C’est ainsi que la première occurrence du mot « spécisme » se retrouve dans un tract écrit par Ryder en 1970[3].

Si la réflexion sur le bien-être animal est ancienne et relève, selon le juge Pinto de Albuquerque d’une « tradition philosophique respectable[4] » suscitant une très abondante littérature (voir la liste partielle qu’établissait en 1999 R. Babadji[5]), elle peut aller jusqu’à constituer un pilier central de certaines religions comme l’hindouisme ou le jaïnisme (avec le principe de la « non-violence » ou ahimsa) et est loin d'être étrangère au christianisme[6].

Cependant, l’antispécisme pose pour paradigme que l’homo sapiens exploite et opprime d’autres espèces animales. Ryder inscrit ainsi l’antispécisme dans la continuité des luttes et des « révolutions » des années 1960 contre le racisme, le sexisme et le classisme.

Il en découle donc une vision révolutionnaire de la condition animale...

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