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L'affaire Lautsi contre l'Italie: à propos de l’affaire des crucifix et de la liberté de religion devant la Cour européenne des droits de l'homme

L'affaire Lautsi contre l'Italie

Par Grégor Puppinck1320894240000
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L’affaire Lautsi contre Italie, plus connue comme affaire des crucifix, a une importance considérable. Cette importance n’est pas seulement politique et juridique, elle est aussi religieuse. Jamais encore dans l’histoire de la Cour et du Conseil de l’Europe une affaire a suscité autant d’attention et de débat public. Le débat autour de la légitimité de la présence du symbole du Christ dans les écoles italiennes est emblématique de la crise de l’identité culturelle et religieuse de l’Europe occidentale. Face à cette tentative de sécularisation des écoles italiennes, dans une démarche sans précédent, vingt-et-un États partis à la Convention européenne des droits de l’homme se sont joints à l’Italie pour réaffirmer la légitimité du christianisme dans la société et l’identité européenne ; ce que la Cour a finalement admis en reconnaissant, en substance, que dans les pays de tradition chrétienne, le christianisme possède une légitimité sociale spécifique qui le distingue des autres croyances philosophiques et religieuses. Parce que l’Italie est un pays de tradition chrétienne, le symbole chrétien peut légitimement avoir une visibilité prépondérante dans la société.

 

 

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