L'ECLJ a eu le plaisir d'accueillir la Rapporteur spécial des Nations unies sur la violence contre les femmes et les filles la semaine dernière à Strasbourg, en France.
La Rapporteur spécial a récemment publié un rapport courageux sur la prostitution, démontrant qu'il s'agit de traite des êtres humains et démontrant que la prostitution n'est pas un travail normal que les femmes devraient être libres de faire en tant que «travailleuses du sexe».
Elle était à Strasbourg pour rencontrer des représentants et des groupes politiques de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), des juges de la Cour européenne des droits de l'homme et des diplomates du Conseil de l'Europe.
Pour l'ECLJ, c'est un grand succès car nous avons pu l'aider à rencontrer les politiciens qui ont rejeté ou approuvé la proposition de résolution visant à libéraliser la prostitution en Europe dont nous vous avions parlé il y a quelques mois. Le rejet de cette proposition fut une victoire, et la Rapporteur spécial a pu discuter des dangers de la prostitution avec les organes et les groupes du Conseil de l'Europe.
Bien entendu, la visite de cette Rapporteur spécial de l'ONU a déplu à de nombreux fonctionnaires du Conseil de l'Europe, en particulier au président de l'APCE, qui s'est opposé à la tenue d'un événement parallèle avec elle. Même avec son passeport des Nations unies, elle a eu des difficultés à entrer dans le Palais du Conseil de l'Europe... Néanmoins, toutes les réunions prévues ont eu lieu et cela ne l'a pas empêchée de faire passer le message: la prostitution n'est pas un travail normal.
Elle a accepté de nous accorder un entretien exclusif que nous avons le plaisir de partager avec vous.