Intolérance croissante envers les chrétiens en Europe: l’ECLJ demande plus de protection Gradient Overlay
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Intolérance croissante envers les chrétiens en Europe: l’ECLJ demande plus de protection

Intolérance croissante envers les chrétiens en Europe: l’ECLJ demande plus de protection

Par ECLJ1744959600000
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Partout en Europe, les chrétiens sont de plus en plus pris pour cible en raison de leur foi. Bien que la liberté de religion soit une valeur fondamentale de l’Union européenne, les croyants sont confrontés à une hostilité croissante: des églises sont vandalisées, des individus sont agressés, et l’expression de la foi chrétienne est de plus en plus censurée. Pourtant, cette réalité reste peu médiatisée et largement ignorée par les institutions européennes.

En avril 2025, le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) a soumis une contribution aux Nations unies pour attirer l’attention sur ces tendances inquiétantes. Cette contribution répond à l’appel à contributions du Secrétaire général sur la lutte contre l’intolérance religieuse et appelle à une protection plus forte et équitable des chrétiens en Europe.

Une vague d’attaques anti-chrétiennes déferle sur l’Europe

Rien qu’en 2023, plus de 2 400 crimes de haine visant des chrétiens ont été recensés dans 35 pays européens. Ces actes incluent des menaces, du harcèlement, des violences physiques ainsi que des attaques contre des églises et des symboles religieux. En France, des livres liturgiques ont été déchirés, des cierges écrasés et des autels profanés. En Allemagne, une église a été souillée avec des excréments. Et plus de 750 vols dans des églises ont été enregistrés dans une seule région du pays.

Loin d’être des faits isolés, ces attaques traduisent une normalisation plus large de l’hostilité envers le christianisme. Les principaux auteurs identifiés sont des groupes d’extrême gauche, des anarchistes, des islamistes radicaux ainsi que des réseaux satanistes. L’ECLJ alerte : cette violence idéologique ne reste plus en marge, elle s’installe dans le paysage et est trop souvent accueillie par le silence.

Un silence du côté des institutions

Malgré les données alarmantes, l’Union européenne tarde à réagir sérieusement. Elle a nommé des coordinateurs spéciaux pour lutter contre l’antisémitisme et la haine antimusulmane, mais aucun poste équivalent n’existe pour faire face à la haine antichrétienne. Cette inégalité laisse entendre que les préoccupations des chrétiens seraient moins légitimes.

L’ECLJ, aux côtés de la Commission des épiscopats de l’Union européenne (COMECE) et de plusieurs députés européens, appelle à la nomination d’un coordinateur européen chargé de la lutte contre la haine antichrétienne. Une telle fonction permettrait d’apporter visibilité, cohérence et poids politique face à cette forme d’intolérance en pleine expansion.

Des chrétiens réduits au silence en raison de leurs convictions

Au-delà des violences physiques, les chrétiens en Europe subissent une pression juridique et sociale croissante les poussant à taire leur foi. Les convictions traditionnelles sur la vie, la famille et le mariage sont de plus en plus mal perçues. Au Royaume-Uni, une femme a été licenciée pour avoir déclaré que le mariage devait unir un homme et une femme, une opinion qu’elle a ensuite défendue avec succès devant la justice. Mais son cas n’est pas isolé. Exprimer des convictions chrétiennes peut entraîner la perte d’un emploi, des poursuites juridiques ou une forte pression publique, créant un climat d’autocensure, même là où la loi garantit théoriquement une protection.

Dans certains pays, des lois créant des «zones tampons» autour des centres d’avortement soulèvent des inquiétudes quant à la liberté d’expression. Ces zones interdisent toute tentative «d’influencer» les décisions d’avortement à proximité de ces établissements. Au Royaume-Uni, Isabel Vaughan-Spruce a été approchée par la police et invitée à quitter les lieux pour avoir prié en silence près d’une clinique. Bien qu’aucune charge n’ait été retenue contre elle, l’affaire a suscité un débat sur la possibilité d’être sanctionné pour ses pensées. «Chaque personne a le droit de se tenir dans un espace public et de penser ce qu’elle veut», a-t-elle déclaré. «L’agent m’a dit que ma simple présence était offensante. C’est une forme évidente de discrimination fondée sur les opinions.» 

Une étude mondiale menée en 2022 sur la foi et les médias a confirmé que les sujets liés à la religion, en particulier les actes hostiles envers les chrétiens, sont souvent sous-représentés dans la presse. Cette invisibilité accentue l’indifférence du public et affaiblit la volonté politique d’agir.

L’ECLJ appelle à agir

L’ECLJ lance un appel clair: l’Europe doit prendre au sérieux l’intolérance envers les chrétiens. Les chrétiens méritent une protection, une reconnaissance et le même soutien politique que tout autre groupe religieux. Cela inclut la nomination d’un coordinateur européen dédié à la lutte contre la haine antichrétienne, la liberté de manifester paisiblement sa foi et ses valeurs, la sécurisation des lieux de culte, ainsi qu’une meilleure visibilité des actes hostiles aux chrétiens dans les médias.

La liberté religieuse n’est pas un privilège, c’est un droit garanti à tous. L’Europe, façonnée par l’héritage chrétien et attachée aux droits de l’homme, ne peut détourner le regard face à ceux qui sont de plus en plus pris pour cible à cause de leur foi.

Pour la défense des Chrétiens persécutés
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