L’ECLJ a remis un rapport au groupe d’experts ONU en charge de l’Examen périodique universel sur les violations des droits de l’homme en France. Vous pouvez le lire ici.
Pour répondre aux exigences de l’organe des Nations unies, l’ECLJ a focalisé son rapport sur trois points essentiels sur lesquels la France contrevient au respect des droits :
- Le droit à la vie, le droit le plus fondamental. La France ne garantit pas le droit à la vie à tous ses citoyens. Non seulement la France ne cherche pas à réduire le recours à l’avortement en aidant socialement les femmes enceintes, mais elle en fait la promotion et interdit à des associations d’œuvrer à aider concrètement les femmes souhaitant garder leur enfant à naître. Le débat sur l’euthanasie illustre également le manque de respect pour la vie que cherche à imposer le gouvernement.
- La liberté de conscience ensuite. L’objection de conscience en France est non seulement fréquemment remise en cause mais aussi mal appliquée ou non reconnue de manière arbitraire, selon les professions médicales.
- La liberté éducative enfin a été arbitrairement restreinte par la loi de lutte contre le séparatisme, alors même que les textes internationaux reconnaissent par priorité aux parents le droit d’instruire leurs enfants. La loi restreignant l’IEF doit être abrogée.
Vous pouvez consultez ici notre rapport complet.
Ce rapport va être pris en compte par le Groupe en charge de l’Examen périodique universel qui en fera une synthèse avec les rapports remis par d’autres ONG ainsi que le rapport officiel de la France et le Groupe de l’examen présentera dans un an des recommandations à la France. Ces recommandations feront l’objet d’un débat au Conseil des droits de l’homme des Nations unies et l’ECLJ ne manquera pas d’y intervenir pour appuyer sa contribution.