Dans le cadre de l'Examen périodique universel de la France au Conseil des droits de l'homme, le 29 septembre 2023, l'ECLJ a émis la déclaration suivante :
Monsieur le Président,
Le cas de la France montre à quel point un mauvais gouvernement politique, comme celui d’Emmanuel Macron, peut conduire à un effondrement des libertés. La France se paupérise ; les services publics sont en déréliction et les Français sont dépossédés de leur propre pays.
Les Français ne naissent plus libres, mais endettés par 3.000 milliards d’euros de dette publique. Cette dette écrase fiscalement la classe moyenne et met le peuple français sous pression, le force à brader son patrimoine et à renoncer à sa liberté politique.
Les manifestations sociales des « gilets jaunes » ont fait l’objet d’une répression brutale, faisant des milliers de blessés. La police a tiré des balles en caoutchouc sur les visages des manifestants, éborgnant et mutilant des centaines de français.
Excellences, la sécurité est la première des libertés. Or, l’insécurité devient alarmante : fusillades, trafics de drogues, agressions dans les rues, clochardisation et séparatisme des banlieues : les Français sont sommés de se résigner à l’insécurité et à une immigration incontrôlée.
La liberté d’aller et venir et la liberté religieuse ont aussi été honteusement bafouées par une politique aveugle de confinement. Pendant des mois, des millions de français ont été empêchés de vivre de leur travail, n’ont plus eu le droit de se rencontrer ou de se rassembler, pas même pour prier. Après avoir promis de ne jamais rendre obligatoire la vaccination, le président Macron a instauré une politique de ségrégation à l’encontre des non vaccinés.
Le système de santé traverse une crise sans précédent, le gouvernement ferme des lits d’hôpitaux et s’apprête à proposer l’euthanasie aux personnes âgées et souffrantes.
Alors que le nombre d’avortements n’a jamais été aussi élevé et continue de saigner le peuple français, M. Macron veut en faire un droit constitutionnel.
Alors que le niveau des écoles publiques s’effondre, que l’on y parle plus d’éducation sexuelle que de mathématique, Emmanuel Macron interdit aux parents d’instruire leurs enfants à domicile.
Monsieur le Président, pour un peuple, la première condition à l’existence même de ses libertés, c’est d’être bien gouverné. Manifestement, ce n’est pas le cas.
Je vous remercie.
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