Le développement récent des biotechnologies exige de poser des principes délimitant le pouvoir de l’administration publique sur le corps des personnes. La santé publique a beaucoup progressé au cours du XXe siècle. Néanmoins, les gouvernements de nombreux pays, même démocratiques, ont abusé et abusent encore de leur pouvoir en la matière, en imposant des politiques hygiénistes et eugénistes attentatoires aux droits des personnes.
À ce jour, une proportion importante des États européens n’impose pas d’obligation vaccinale ni de « passe vaccinal ». D’après Daniel Floret, président du Comité technique des vaccinations (CTV) du Haut conseil de la santé publique, ces pays « ont un taux de couverture vaccinale à peu près similaire » aux pays qui l’imposent1. Le caractère obligatoire de la vaccination n’a donc pas d’incidence majeure sur le taux de couverture vaccinale de la population.
Le but recherché par la vaccination obligatoire ou quasi-obligatoire peut être atteint par des mesures moins contraignantes et plus respectueuses des libertés et droits fondamentaux.
L’ECLJ est déjà intervenu et continue d’intervenir devant la Cour européenne des droits de l’homme dans les affaires concernant l’obligation vaccinale.
Soutenez l’action de l’ECLJ en signant cette pétition afin que la Cour européenne :
- Fixe des limites claires au pouvoir de l’État en matière de politique vaccinale ;
- Rejette le caractère général et absolu de l’obligation vaccinale ;
- Constate que le but recherché par la vaccination obligatoire peut être atteint par des mesures moins contraignantes et plus respectueuses des libertés et droits fondamentaux des personnes.
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1 Cécile Casciano, « L’arrêt de la vaccination obligatoire est inéluctable », L’Express, 20 mars 2015.