La promotion de l’euthanasie au XXe siècle

La promotion de l’euthanasie au XXe siècle

Depuis le début du XXe siècle, des mouvements radicaux promeuvent l’euthanasie en Occident. Ces mouvements sont issus des milieux eugénistes et « humanistes » anglo-saxons et allemands.

Ces mouvements résultent d’abord de la poussée du matérialisme du XVIIIe siècle qui nie le caractère sacré de la vie humaine. La vie qui anime la matière et l’arrache à l’inertie procéderait de la seule matière elle-même, de même que la pensée.

Ils résultent ensuite du malthusianisme qui introduit dans la pensée politique une évaluation quantitative des vies humaines. Selon cette approche, le progrès de la société exige que celle-ci limite la quantité de sa population la plus faible. En d’autres termes, la vie humaine est pensée de façon matérielle et subordonnée à un intérêt collectif8.

Au matérialisme et au malthusianisme s’ajoute le darwinisme social comme moteur du changement de conception de l’euthanasie. Le darwinisme social justifie le sacrifice des vies jugées inférieures au nom de la loi de sélection naturelle et du progrès biologique.

Enfin, l’eugénisme a modifié la conception de la valeur de la vie humaine en ce qu’il l’envisage de façon qualitative, et justifie l’intervention humaine, notamment la suppression des vies dysgéniques.

Au terme de ces quatre étapes, la vie humaine devient alors une réalité purement matérielle faisant l’objet d’une connaissance économique (malthusianisme) et biologique (darwinisme), et se prêtant, dès lors, à l’intervention politique mettant en œuvre ces connaissances pour une meilleure gestion de la vie humaine (eugénisme).

Cette étude est issue du livre de Grégor Puppinck, La conjuration contre la vie, Téqui, Paris, 2026.

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