CE

L’Azerbaïdjan devrait être exclu du Conseil de l’Europe

Pour l'exclusion de l’Azerbaïdjan

Par ECLJ1697209749008

Signatures

Pétition à l’attention de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe qui devra se prononcer officiellement sur celle-ci, conformément à l’article 71 de son Règlement.

 

Le 20 septembre 2023, les troupes de l’Azerbaïdjan ont achevé de s’emparer du territoire historique de l’Arménie appelé Artsakh ou Haut-Karabakh, contraignant toute sa population à l’exil puis détruisant systématiquement chaque marque de leur présence millénaire, se rendant ainsi coupable de recours à la force, de nettoyage ethnique et de « mémoricide ».

 

Rien qu’en septembre 2023, ce sont 120 000 Arméniens qui ont dû tout abandonner pour échapper à la mort et à la violence de l’Azerbaïdjan.

 

Le Haut-Karabakh aujourd’hui, l’Arménie demain

Ilham Aliyev, le président azéri, est connu pour ses crimes de guerre. Il ne cache pas son intention d’annexer aussi le sud de l’Arménie, pour aménager un continuum de la Turquie à la mer Caspienne correspondant au très ancien projet panturc. Ilham Aliyev est le fils d’un ancien officier du KGB et dirigeant communiste à la tête du pays pendant plus de trente ans (1969-2003). Il a hérité de son père le pouvoir et son ambition expansionniste. Son régime repose sur la corruption et l’argent des hydrocarbures.

 

Or, les institutions européennes ne réagissent pas !

L’Occident se rend coupable de non-assistance à peuple en danger de mort. Il en va de sa crédibilité de réagir. Personne ne dénonce publiquement l’exode forcé de ce peuple et la destruction systématique de son patrimoine millénaire.

 

Un régime comme celui de l’Azerbaïdjan n’a pas sa place au Conseil de l’Europe et doit en être exclu, conformément à l’article 3 du Statut du Conseil de l’Europe. Sa présence au sein du Conseil de l’Europe donne une caution démocratique au régime azéri, sans toutefois permettre à l’Europe d’exercer une pression sur ce régime. C’est donc pure perte et discrédit.

 

Rappelons qu’en mars 2022, il a fallu moins de trois semaines pour exclure la Russie du Conseil de l’Europe après son offensive en Ukraine. Or, à ce jour, l’Azerbaïdjan n’a subi qu’une sanction symbolique et indolore : la suspension de la participation de sa délégation parlementaire au sein de l’Assemblée du Conseil de l’Europe.

 

La douleur vivace du génocide arménien de 1915 et des pogroms des années 1980-1990 nous alerte sur le péril imminent des Arméniens du Haut-Karabakh. L’Europe et en particulier le Conseil de l’Europe doivent aller au-delà des simples déclarations.

 

Il faut aussi dénoncer l’inaction de l’Europe

L’Europe ne réagit pas pour deux raisons principales.

D’abord parce que l’Union européenne importe du gaz de l’Azerbaïdjan, alors même qu’une partie de ce gaz est importé par l’Azerbaïdjan de Russie, avec une forte marge. Ursula Von der Leyen va jusqu’à déclarer que l’Azerbaïdjan est « digne de confiance » en juillet 2022[1].

L’autre raison du silence de l’Europe est la politique de corruption de responsables politiques européens et d’achat d’influence mise en œuvre par l’Azerbaïdjan depuis des décennies. Ainsi, rien qu’entre 2012 et 2014, le régime azéri a dépensé 2,5 milliards d’euros à cette fin, d’après une enquête publiée en septembre 2017, intitulée « Laundromat » (Lessiveuse), que le Conseil de l’Europe a confirmée[2].

 

Il faut agir à tous les niveaux pour secourir les Arméniens, défendre leur patrimoine et protéger l’Europe de l’influence néfaste de l’Azerbaïdjan.

L’ECLJ agit en ce sens auprès des institutions européennes et internationales compétentes, et vous invite à vous joindre à son action en signant cette pétition.

 

________

[1] Commission européenne, « L'UE et l'Azerbaïdjan renforcent leurs relations bilatérales, y compris leur coopération dans le domaine de l'énergie », 18 juillet 2022.

[2] Conseil de l’Europe, « Allégations de corruption au sein de l’APCE : publication du rapport du Groupe d'enquête externe indépendant », 23 avril 2018.

Partager

Cookies et vie privée

Notre site internet ne diffuse aucune publicité pour le compte de tiers. Nous utilisons simplement des cookies pour améliorer la navigation (cookies techniques) et pour nous permettre d'analyser la façon dont vous consultez notre site internet, afin de l'améliorer (cookies analytiques). Les informations personnelles qui peuvent vous être demandées sur certaines pages de notre site internet (comme s'abonner à notre Newsletter, signer une pétition, faire un don...) sont facultatives. Nous ne partageons aucune de ces informations que nous pourrions recueillir avec des tiers. Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité et de sécurité pour ici plus de précision.

Je refuse les cookies analytiques